Au début était le souffle.
Entre les lèvres, à peine entrouvertes, un vent intérieur initia les premiers flux, les premiers mouvements, les premiers sons. Vinrent ensuite les cris, les rires puis les mots qui déchirèrent à jamais l’unité du corps et de l’âme. Le souffle répondit incessamment à l’inspire et l’inspire répondit mécaniquement au souffle par la nécessité du rythme de vie.
Par tous les vents, le souffle se rappelle à l’enfant comme un moteur, un mouvement vers l’horizon des possibles.
Prêtons vent aux enfants pensives, créatives, combatives.
Regardons « Les filles du vent » comme une ode adressée à l’autonomie, à l’émancipation et au plaisir de déployer naturellement sa propre énergie à vivre.
CNB 2024
Série présentée au public lors du Festival des Arts Actuels Ré-Oléron 2024